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Scandaleux !! Plongés en pleine crise du fait des grèves, le gouvernement décide de taxer encore plus les hôtels, cafés, restaurants !

« La confiance est rompue avec le gouvernement et sa majorité, cette taxe Pénicaud est un coup de grâce porté à nos professionnels » s’exclame Didier Chenet, Président du GNI qui ne décolère pas après le vote par l’Assemblée Nationale de l’article 51 du projet de Loi de finances pour 2020 qui prévoit une taxe de 10€ sur tous les contrats d’extra au 1er janvier 2020. 

« Alors que nos chiffres d’affaires plongent depuis deux semaines (de -30% à – 40% pour les hôtels et de l’ordre de -50% pour les cafés et les restaurants), que nos entreprises sont exsangues, proches du dépôt de bilan pour certaines, le gouvernement et sa majorité ont décidé, en plus du bonus-malus, de taxer de 10€ au 1er janvier 2020 tous les contrats d’extra signés par les hôtels, cafés et restaurants. Nos professionnels sont très très en colère et sauront s’en souvenir ! »

Pourquoi cette très grande colère ? Parce que les professionnels des hôtels, cafés, restaurants et traiteurs organisateurs de réceptions n’ont pas d’autre solution pour faire face à une activité variable et aléatoire que de recourir à des contrats d’extra. C’est pour cette raison que le Code du travail et la Convention Collective National des hôtels, cafés et restaurants consacrent l’usage dans le secteur de recourir à des CDDU.

Aussi le paiement d’une taxe de 10 €, à laquelle ces entreprises ne peuvent pas échapper du fait de leur activité, est vécu comme un coup de poignard dans le dos de nos professionnels « qui vont droit dans le mur et la faillite ! » selon Aziz Bentaleb, Président des Traiteurs Organisateurs de Réceptions au GNI. « Un grand nombre de nos chefs d’entreprises a déjà signé moulte contrats (pour des mariages par exemple) pour 2020 pour lesquels il leur sera impossible de répercuter cette nouvelle charge. Or cette taxe correspond précisément à la dernière marge qui nous restait. Désormais on veut nous forcer à travailler à perte, il va y avoir de la casse ! ».

Didier Chenet en appelle au Président de la République : « Lui seul peut désormais intervenir et sauver nos établissements et leurs emplois. Il doit comprendre la souffrance de nos professionnels qui n’imaginent pas devoir en plus payer cette nouvelle taxe au 1er janvier prochain, une taxe qui s’ajoute au bonus-malus prévu par la réforme de l’assurance chômage et donc à l’augmentation à venir de nos cotisations. Je lui demande solennellement d’écouter enfin nos professionnels et de reporter au 1er janvier 2021 la taxe de 10€ sur les CDDU. C’est notre demande. Rien de plus ! »

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